Des experts appellent à une meilleure lutte contre la haine dans les jeux vidéo : voici leurs recommandations !

Les jeux vidéo ont connu une ascension fulgurante au cours des dernières décennies. Ils sont devenus un pilier majeur de la culture populaire mondiale. Mais, cette popularité s’accompagne parfois d’incidents de haine et d’intolérance au sein de la communauté des joueurs. Face à ce constat, des experts appellent à une action urgente pour lutter contre ces comportements toxiques. L’objectif sera de promouvoir un environnement plus inclusif et respectueux dans les jeux vidéo.

Lutte contre la toxicité en ligne 

En 2014, une campagne de harcèlement visant des femmes et des entreprises de jeux vidéo a mis en lumière la toxicité présente en ligne. Mia Consalvo de l’Université Concordia souligne que cette toxicité peut surgir de discussions en apparence banales. Elle peut ensuite dégénérer en menaces de violence. Les jeux vidéo, partie intégrante de l’écosystème en ligne, sont concernés par cette problématique. 

Selon Sarah Stang de l’Université Brock, la violence dans les jeux ne se traduit pas nécessairement en comportements violents dans la vie réelle. Mais elle peut poser quand même des préoccupations à des moments donnés sur le fonctionnement de la société. Malgré ces préoccupations, la lutte contre la toxicité en ligne reste souvent en dehors des priorités gouvernementales.

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Un financement de la part du gouvernement 

Le gouvernement fédéral a récemment octroyé un financement d’au moins 317 000 $ à une étude : le Royal United Services Institute for Defence and Security Studies. Il vise à analyser les liens entre la formation de communautés dans les jeux vidéo et la radicalisation violente. Ce financement provient du Centre canadien d’engagement communautaire et de prévention de la violence. Il s’inscrit dans une préoccupation croissante quant aux risques de radicalisation sur des plateformes de jeux comme Discord, Twitch et Steam. Les responsables du Centre soulignent l’importance de la collaboration internationale dans cette lutte. Les initiatives comme l’Appel à l’action de Christchurch et les partenariats avec d’autres pays du G7 et du réseau des Five Eyes sont donc encouragés. 

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Des efforts supplémentaires à fournir 

Malgré les pas en avant, certains experts estiment que le Canada doit accélérer ses efforts pour comprendre et combattre le harcèlement dans les jeux vidéo. Pour eux, il faut une identification spécifique des jeux et des communautés les plus touchés. Malgré tout, il y a une lueur d’espoir, comme le souligne Sarah Stang de l’Université de Toronto. Cette dernière souligne une prise de conscience croissante chez les étudiants en faveur de la diversité, de l’inclusivité et de l’équité dans l’industrie des jeux.

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En adoptant les recommandations des experts, nous pouvons créer un environnement virtuel plus sûr, plus inclusif et plus enrichissant pour les amateurs de jeux vidéo.